Côte d'Ivoire
Des échauffourées ont eu lieu mercredi entre forces de l’ordre et étudiants, mécontents de la hausse des droits d’inscription, dans le quartier de Cocody à Abidjan, a constaté un journaliste de l’AFP.
Des étudiants ont installé des pneus et des obstacles sur des voies de circulation et lancé des projectiles sur les forces de l’ordre, déployées en nombre, qui ont riposté en faisant usage de gaz lacrymogène.
“Nous voulions faire une marche pour protester sur les problèmes autour des droits d’inscription pour la rentrée, mais les policiers nous ont dispersés”, a affirmé à l’AFP Fulgence Assi, secrétaire général de la puissante Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), qui a fait état de “plusieurs blessés”.
Selon lui, les droits d’inscription ont augmenté artificiellement, chaque établissement faisant payer des “frais” supplémentaires, au-delà du coût d’inscription qui revient à l’Etat.
“Il y a des étudiants qui sont affectés dans le privé et là les droits d’inscription peuvent atteindre parfois 100.000 francs CFA (152 euros, un mois de salaire moyen environ en Côte d’Ivoire)”, a-t-il assuré.
Les affrontements entre étudiants et forces de l’ordre ne sont pas rares en Côte d’Ivoire.La Fesci, puissant et sulfureux syndicat proche de l’ex-président Laurent Gbagbo, est souvent à l’origine des manifestations parfois violentes.
Créée en 1990 à l’avènement du multipartisme, la Fesci, vue comme une milice par ses plus farouches détracteurs, a été accusée par des ONG nationales et internationales de violences à l‘égard des opposants de M. Gbagbo, ainsi que de racket en milieu étudiant.
01:49
Kenya : des commerces pillés après les manifestations à Nairobi
Aller à la video
Kenya : "troublée" par la mort de manifestants, l'ONU réclame une enquête
01:42
Kenya : au moins 11 morts dans des manifestations pour le Saba Saba
01:19
Kenya : le 35e anniversaire du Saba Saba sous haute tension à Nairobi
02:16
Kenya : des manifestants demandent la démission du président Ruto
02:02
Kenya : une foule en deuil réclame justice aux funérailles d'Albert Ojwang